monsieur le préfet du département du kouilou ;
honorable député, président du conseil départemental du kouilou ;
honorable député de la circonscription de madingo-kayes ;
vénérable sénateur de la circonscription de madingo-kayes ;
monsieur le commandant de la zone de défense militaire n°1 ;
monsieur le commandant de la région de la gendarmerie du kouilou ;
monsieur le commandant territorial des forces de polices du kouilou/pointe-noire ;
monsieur l’administrateur délégué de la centrale d’intelligence et de la documentation du kouilou/pointe-noire ;
monsieur le commandant territorial de la sécurité civile du kouilou/pointe-noire ;
monsieur le secrétaire général du département du kouilou ;
messieurs le sous-préfet du district de madingo-kayes ;
madame l’administratrice maire de la communauté urbaine de madingo-kayes ;
monsieur le directeur du projet complexe d’aires protégées conkouati-dimonika ;
messieurs, les conseillers départementaux ;
mesdames et messieurs les directeurs départementaux et interdépartementaux du kouilou ;
vénérés notables et chefs de villages ;
mesdames et messieurs les représentants de la société civile et des groupements coopératifs ;
distingués invités en vos rangs, grades et qualités, toutes préséances respectées ;
mesdames, messieurs ;
la menace climatique qui pèse sur l’humanité depuis quelques décennies et qui, selon les experts, connait une accélération toute particulière depuis la cop 15 tenue à paris, en france en 2015, exige de la communauté internationale la prise de mesures drastiques en vue de la conjurer. l’enjeu est de taille, d’autant plus que c’est l’avenir même de l’humanité qui est cause.
la gestion durable des forêts, l’accroissement des stocks de carbone à travers la réalisation des plantations forestières ainsi que la conservation de la biodiversité, mis en œuvre dans notre pays depuis plusieurs décennies, ce, sous la haute impulsion de son excellence monsieur denis sassou-n’guesso, président de la république, chef de l’etat, procède de notre prise de conscience de cet enjeu.
pour ce qui concerne la conservation de la biodiversité, notre pays, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, a enregistré de remarquables avancées, notamment à travers la création de nombreuses aires protégées, qui occupent actuellement environ 13% du territoire national, au nombre desquelles le parc national conkouati-douli et la réserve de biosphère de dimonika.
face à la nécessité de renforcer la connectivité entre ces pans de notre territoire national dédiés à la conservation de la biodiversité, le gouvernement, à travers le ministère de l’economie forestière, avait signé le 25 avril 2017, un accord de coopération avec le programme des nations unies pour l’environnement mondial (pnue), sur financement du fonds pour l’environnement mondial (fem), pour la mise en œuvre du projet de création du complexe d’aires protégées conkouati-dimonika, ici dans le département du kouilou.
a travers ce projet, dont l’objectif principal est d’assurer l’efficacité de la conservation et la gestion de la biodiversité, un nouvel ensemble d’aires protégées sera créé, incluant la concession forestière de ntombo, un corridor biologique et un complexe d’aires protégées. par son existence, ce grand ensemble assurera la migration sécurisée des espèces et le renforcement de la protection de l’habitat.
monsieur le préfet ;
distingués invités ;
mesdames, messieurs ;
l’efficacité espérée dans la mise en œuvre des programmes de conservation ne saurait être effective si le paradigme préconisé consacre l’exclusion des communautés locales et populations autochtones, réputées dépositaires d’un savoir traditionnel millénaire, qui a contribué du reste au maintien de cette biodiversité. c’est pourquoi, dans le cadre du projet complexe conkouati-dimonika, une attention particulière a été accordée à l’implication et la participation des communautés locales, mais également du secteur privé, pour tenir compte du principe d’inclusion. le but étant de se servir de la conservation de la biodiversité comme levier du développement socioéconomique local.
ainsi, à l’occasion du lancement de ce projet, le 26 mars 2018 à la préfecture du kouilou, me réjouissant ce que le projet consacre une large part au développement des activités génératrices des revenus et à l’amélioration des moyens de subsistance au profit des communautés riveraines aux aires protégées et aux concessions forestières, j’en appelais à ce que sa mise en œuvre contribue effectivement à la création des opportunités économiques susceptibles de générer des emplois nobles et pérennes et des revenus substantiels pour les communautés locales.
qu’il vous souvienne que j’avais à cette occasion, instruit les gestionnaires du projet à veiller scrupuleusement à ce que la mise en œuvre de ces activités multiformes profite effectivement aux communautés riveraines et que l’implication de ces dernières soit visible et notable, à chaque étape de son implémentation.
aujourd’hui, je suis particulièrement comblée de constater que ces orientations ont été matérialisées par la direction du projet, qui venait de nous en faire un large descriptif, notamment pour ce qui concerne les différentes étapes du processus de sélection et au montage des dossiers concernant les microprojets de la pêche artisanale, de l’apiculture, de la pisciculture et de l’écotourisme communautaire, que suivront ceux de l’agriculture, de l’élevage et d’agroforesterie, le tout inspiré de la boite à outils conçu par le ministère de l’economie forestière, avec l’appui du programme des nations unies pour le développement.
